Aujourd'hui, tout se conjugue et s'accélère, les changements sont parfois brutaux : c'est le temps de la mutation.
La mutation est l'aboutissement d'une lente évolution faite de transformations successives profondes, une longue maturation. En comprenant ce temps de mutation, nous pouvons anticiper et nous adapter.
Voir ici "Les 5 mutations planétaires."
Si les solutions apportées pour régler la "crise" n'ont rien données, c'est que la maladie n'existe pas. La solution est ailleurs. Changeons notre comportement, écoutons notre sagesse primordiale !
Quand nous modifions notre vision, nous voyons que les temps à venir sont une formidable opportunité : celle de nous redéfinir, de nous construire nouveaux, de créer le monde meilleur dont nous rêvons.
Nous ne pouvons l'aborder avec un regard conditionné par la réalité d'hier. Ces temps n'existent plus. Or, nous continuons à penser et à être influencé comme si aujourd'hui est -et surtout demain sera ! comme hier (l'industrie date du 19ème, la production d'énergie du 20ème, la communication des années 80...).
Tous les dogmes sont dépassés. Notre époque rompt avec l'ancien.
Les penseurs et autres communiquants du vieux monde ne peuvent plus nous guider, nous avons besoin de nouveaux leaders.
Ce sont celles et ceux qui ont expérimenté les utopies nouvelles et se dressent en exemple, encore trop peu écoutés.
La grande nouveauté, ce sont les ponts tissés entre les différentes disciplines, et aussi les cultures. La créativité, les découvertes et idées du futur nichent là.
Le futur est incertain, mais plein d'espoir et de possibilités. Notre situation périlleuse demande d'accepter l’ambiguïté : s'adapter et innover face à l'imprévu, et savoir lâcher-prise aussi. Il est plus que jamais vital de garder confiance, de rester éveillé et serein au moment présent, pour faire face aux éventuelles surprises de chaque instant.
La solution est dans l'espoir et la confiance.
Nous avons la nécessité d'oeuvrer chacun au bien collectif, en apportant notre pierre à l'édifice d'un monde meilleur. Les contraintes qui nous attendent seront joyeuses puisque ce sera sur le chemin de notre imagination.
Nous avons besoin de rêver et les idéalistes ont déjà ouvert la voie dans notre imaginaire.
"Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait", Mark Twain…
Quels sont les fondamentaux culturels, les clés du futur en cours ?
-être et non plus avoir (vivre et non plus consommer).
La période actuelle est à la recherche de sens -à la définition de l'être. Qui sommes-nous ? Que voulons-nous ? Quelles sont nos convictions et nos doutes ? Quelles valeurs incarnons-nous ? C'est à partir de ce socle-là que nous allons agir et construire.
-la connaissance pour prendre les décisions adaptées.
Pouvoir compter sur les informations et le savoir dont on dispose sera essentiel pour trouver son cap et se diriger.
Le web est une encyclopédie géante et vivante qui nous décharge du besoin de tout emmagasiner dans notre mémoire. Nous pouvons librement utiliser nos capacités créatrices, d'analyse et synthèse, de décision. Mais nous ployons sous la sur-information. Du coup, nous avons un besoin vital de discernement : pour clarifier les informations sur la base des faits et de la vérité, pour pouvoir nous appuyer dessus et créer. C'est une exigence collective qui va faire son chemin -celle de la transparence et de la vérité.
-la capacité à oser entreprendre du neuf.
Nous n'avons pas besoin d'être protégés face à la crise, mais d'être outillés, armés pour avancer avec audace et sans peur.
Or aujourd'hui nous nous basons sur un principe de précaution généralisé et sans cesse poussé plus loin, ce qui entretient la peur au lieu de nous encourager à aller de l'avant, à réformer et remettre en cause l'existant, courageusement, en prenant le risque du nouveau, en osant expérimenter d'aller vers l'inconnu.
Heureusement des organisations émergentes acceptent une certaine prise de risque, au nom de l'innovation (comme Patagonia qui encourage ses clients à acheter moins et à recycler).
Notre époque est une terre féconde pour les pionniers, les créatifs, inventeurs, explorateurs et défricheurs,
ceux qui prennent des risques, s'appuient sur leurs convictions, utilisent à bon escient leurs connaissances.... Le futur leur appartient. Les personnes qui refusent la mutation ou ne la voient pas risquent, elles, la crise.
D'après le texte de Cyril Delattre "Ceci n'est pas une crise... c'est une mutation." Voir Source (ci-contre)
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