Et si on s'autorisait à commettre des erreurs ?
Il n'y a pas d'échec. Il n'y a que du feed-back (des retours). Il faut que l'on arrête de se flageller, de se dire je suis ceci, je suis mauvais, je suis nulle, Je suis un bon-à-rien. C'est à cause de moi que les enfants n'ont rien fait à l'école, c'est à cause de moi que mon mari est parti, c'est à cause de moi que ma femme est partie, c'est "à cause de moi", à cause de moi, à cause de moi, à cause de moi !!! ...
À quel moment on se donne à soi, on est centré sur soi ?
L'autre fait en fonction de lui-même, et on est pas responsable de ce qu'il lui arrive ! Chacun est responsable de ce qui lui arrive, chacun est responsable de ce qu'il est lui. On a trop souvent soit un ego démesuré, soit pas d'ego du tout.
Se tromper, c'est apprendre
On a besoin d'accepter de commettre des erreurs parce que chaque erreur faite est un signe d'apprentissage.
J'ai fait de nombreuses formations avec les québécois, c'est ma deuxième terre, ma terre d'adoption. Et Les québécois disent qu'ils sont contents de faire des erreurs (...). Les québécois disent la chose suivante : "Plus je me trompe, plus je grandis".
Donc je veux me tromper ! Si je me trompe, ça veut dire que j'ai encore des choses à apprendre ! Et ça veut dire que je peux encore évoluer !
Il est bon de faire des erreurs
Or souvent, on nous enseigne que ce n'est pas bien de se tromper. À l'école on n'ose pas lever la main pour ne pas avoir l'air d'un cancre. On n'a pas bien compris, mais on ne va même pas lever la main ! Pour ne pas dire qu'on n'a pas compris !
Comme dans une conférence comme celle-là, on a des questions et on les garde pour soi : on ne veut pas donner l'impression qu'on ne comprend pas. "Qu'est-ce que les gens vont penser si ma question est bête ?" Mais du coup on ne pose pas la question. Et on passe à côté de quelque chose.
Il est bon de se donner le droit à l'erreur. "Je me suis trompé... OK. Maintenant comment je fais pour faire autrement ?"
Ceci est la retranscription de la vidéo
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